Saint-Georges-Haute-Ville, St Julien Molin-Molette, St Priest-la-Prugne, Minéraux des houillères embrasées, Le Crozet : La mine des rats & les minéraux de scories
Carrière de granite en activité.
Voir le cahier des Micromonteurs 2-2008 n°100 (page 42-43)
et le 4-2017 n°138 (page 20 : Première occurrence française de thorbastnäsite)
L’ancien site minier des Bois Noirs Limouzat, situé sur la commune de Saint-Priest-la-Prugne a été exploité jusqu’en 1980 en mines à ciel ouvert et travaux miniers souterrains, avec une usine de traitement de minerai sur le site.
Voir le cahier des Micromonteurs 1-2005 - n°87 (page 14-15).
Le crassier Saint-Pierre à La Ricamarie (à 5 km au Sud de Saint-Étienne) est constitué de 7 millions de tonnes de déblais issus du Puits Pigeot qui a fonctionné entre 1933 et 1983. Il est actuellement exploité comme source de granulats. Ce crassier, comme quelques autres, a la particularité de se consumer lentement de l'intérieur.
Voir le cahier des Micromonteurs 1-2009 - n°103 (page17-18)
Ancienne mine de plomb et de cuivre exploitée entre 1865 et 1876, atteignant une profondeur de 80 mètres. Bien que le minerai soit de bonne qualité, sa dispersion limitait l'extraction à seulement 700 tonnes. La minéralisation est disséminée au sein d'une enclave de tufs andésito-basaltiques, de schistes et de calcaires d'époque dévonienne, fortement métamorphisés par les intrusions granitiques environnantes, à l'image du gisement de Chizeuil plus au nord.
L'exploitation se concentrait sur une petite veine, principalement constituée d'argile, de calcite et de calcédoine, où la concentration en minerai était la plus élevée. Le plomb se trouvait majoritairement à l'est de la veine, tandis que le cuivre était plus abondant à l'ouest. L'altération intense du gisement a conduit à la quasi-disparition des sulfures, laissant place à des minéraux secondaires et à quelques éléments natifs.
Durant l’exploitation de la mine des Rats entre 1865 et 1876, le minerai extrait était acheminé par voie ferrée vers une usine métallurgique. Cependant, en raison du coût élevé du transport, deux fours ont été construits sur le site de traitement du minerai afin de traiter les matériaux considérés comme "pauvres" : trop peu concentrés pour justifier leur envoi, mais encore trop riches pour être abandonnés sur les terrils. Toutefois, ces fours n’ont fonctionné que brièvement, car leurs fumées nuisaient aux vignobles environnants.
Aujourd’hui, quelques scories subsistent sur l'ancien site de traitement du minerai. Comme les fours avaient été construits à moindre coût et ne permettaient pas une fusion efficace, ces scories contiennent encore une quantité significative de phases métalliques et présentent une paragenèse variée de minéraux secondaires bien développés.